Le conseil municipal de la Ville de Joliette a adopté, lors de sa séance régulière du 20 janvier, un règlement d’emprunt de près de 9 M$ pour la construction de son centre des congrès.
La valeur révisée tient compte des changements apportés dans les paramètres du projet. « La capacité de l’installation projeté passera de 350 à 550 places assises (900 personnes en formule cocktail. Initialement, il y avait des cuisines mais dans le projet révisé, le gestionnaire devra prévoir les installations requises pour faire les repas », a expliqué le directeur-général de la Ville, Gaétan Béchard.
M. Béchard ajoute qu’avec ces changements, Joliette aura un centre des congrès digne des ligues majeures qui sera capable de répondre à la demande.
Le conseiller du district #8 Centre-Ville ouest, Alexandre Martel avait auparavant demandé le report de ce règlement d’emprunt de 8 963 820,95$. Cette demande a toutefois été rejetée par tous les autres membres du conseil municipal. « C’est une occasion pour moi de dire que je suis vraiment favorable à ce projet. Cependant, compte tenu de cet élément nouveau soit la hausse des coûts de construction, il serait justifié d’attendre après le dépôt des soumissions pour adopter ce règlement d’emprunt », a commenté M. Martel.
Rappelons que le processus d’appel d’offres pour la gestion du centre des congrès est toujours en cours sur SEAO et que les soumissions sont attendues avant le 7 février à 11 h.
« Le gestionnaire devra nous payer un loyer mensuel fixe ainsi que des redevances. La Ville n’aura rien à payer une fois que le centre des congrès sera construit », a tenu à souligner Gaétan Béchard.
Le règlement d’emprunt a été adopté avant l’ouverture des soumissions pour la gestion du centre des congrès en raison des délais administratifs. Si tout va bien, la construction pourrait débuter vers la fin de l’année 2020.
Un citoyen s’interroge
Lors de la période des questions du public, un citoyen de Joliette, Denis Giguère a reproché au conseil municipal de ne pas avoir les priorités à la bonne place.
« On se demande encore à quoi il va servir ce centre-là. Sinon que de rendre rentable un hôtel qui appartient à un privé. Pendant ce temps-là, on n’a pas d’argent pour les citoyens notamment pour la sécurité des piétons. Les citoyens marchent dans la rue Saint-Pierre avec les camions et on a pas d’argent pour faire les trottoirs » a lancé M. Giguère.