L’homme qui est décédé après avoir sauté du sixième étage du CHDL, le 10 décembre, pourrait être relié au décès de trois personnes retrouvées dans un logement de l’est de Montréal, ce matin (11 décembre).
En effet, le Service de Police de la Ville de Montréal (SPVM), a confirmé s’être présenté dans logement de la place des Pointeliers, dans le quartier Pointe-aux-Trembles, vers 8h ce matin afin d’informer le décès de son ex-conjoint.
Or, les policiers ont fait la macabre découverte de trois personnes, soit une femmes de 42 ans et deux garçons de 2 et de 4 ans qui étaient décédés.
«Les policiers ont trouvé ça bizarre que personne ne réponde à la porte et c’est lorsqu’ils sont entrés qu’ils ont découvert les corps inanimés», a indiqué l’agent Manuel Couture, porte-parole de la police de Montréal.
Selon le SPVM, le père de enfants est celui qui est décédé dans des circonstances obscures, la veille, à Joliette. Il aurait sauté du sixième étage du Centre Hospitalier de Lanaudière. D’ailleurs, les enquêteurs de la Sûreté du Québec ont contacté ceux du SVPM qui se sont rendus à l’adresse de l’homme, place des Pointeliers.
« Un homme s’est présenté à l’intérieur des murs du CHDL. Il n’a ni consulté un médecin et n’avait aucun rendez-vous. Pour le moment, on ignore pourquoi il était là », a mentionné en entrevue au Lanauweb, Pascale Lamy, adjointe au PDG-relations publiques et chef du service des communications au Centre intégré de santé et de services sociaux de Lanaudière.
Celle-ci a ajouté que des manœuvres de réanimation ont été effectuées sur l’homme mais son décès a été rapidement constaté. Une équipe spécialisée a été mise en place pour venir en aide au personnel du CHDL et aux visiteurs touchés par cet événement.
Concernant le décès des trois personnes à Pointe-aux-Trembles, le SPVM enquête sur trois morts suspectes.
Selon, la Presse, l’homme qui a été retrouvé sans vie à Joliette, a été acquitté la semaine dernière d’une accusation de voie de fait armée contre son ex-conjointe Il a cependant dû signer un engagement de garder la paix, de ne pas posséder des armes, et de ne pas s’approcher à 100 mètres de la victime pour une période d’un an. Il s’agit des mêmes conditions qui avaient été imposées lors de sa mise en accusation en août 2018,