Le langage non-verbal joue un rôle très important quand on veut améliorer ses relations personnelles, sa communication et au travail.
La conférencière, formatrice, femme d’affaires et auteure reconnue, Stéphanie Milot, est venue parler de cet aspect lors de la troisième Matinée Lanaudoise de la saison 2019-2020, le 20 novembre dernier au club de golf de Joliette.
Tout au long de la conférence, Mme Milot, avec humour, a proposé plusieurs exercices pratiques et des outils pour aider les participants à mieux comprendre ce que révèlent les comportements des autres.
D’entrée de jeu, elle a rappelé que les trois grands principes qui régissent l’écoute du langage non-verbal sont de garder le silence, garder un contact visuel et être ouvert.
« Il y a trois niveaux pour accroître sa force de persuasion non-verbale soit la conscience de l’autre, la conscience de soi-même et la maîtrise de soi et de l’autre », a expliqué la conférencière. La tonalité et les mots ont aussi un impact dans nos conversations.
Faisant référence à un livre écrit par deux psychologues des États-Unis, l’auteure explique qu’en moins une minute, les êtres humains se font une première impression qu’elle soit bonne ou mauvaise. « Quand on a une bonne impression, on va avoir tendance à excuser cette personne, alors que le contraire est aussi vrai lorsque que celle-ci est mauvaise dès les premiers instants», a-t-elle souligné. Malgré tout, elle mentionne qu’avec le non-verbal, il faut rester ouvert à un client avec qui, on n’a pas eu une bonne première impression, un fournisseur ou une personne.
Pour Stéphanie Milot, la manipulation distraite d’objets, une position défensive ou hostile ainsi qu’une mauvaise attitude sont des aspects du langage du corps conduisant à l’échec. À l’opposé, le contact visuel, le balayage visuel, le sourire dans les yeux, rester dans la zone professionnelle ainsi qu’avoir une attitude décontractée mais ferme conduisent au succès.
Les cinq pôles de la communication non-verbale sont l’angle et la position du corps, le visage, les bras, les mains et les jambes.
Les participants ont aussi appris à interpréter ses propres comportements pour aider s’ajuster en fonction du contexte, pour augmenter leur pouvoir persuasif et obtenir de meilleurs résultats. On a aussi fait la distinction entre une personne visuelle, auditive et kinesthésique.
Pour mieux convaincre une personne, la conférencière propose une stratégie en trois temps soit observer votre interlocuteur à tout moment, se synchroniser avec lui et créer le rapport ainsi que de l’entraîner vers une attitude plus positive en maintenant des signaux positifs.
« Le langage non-verbal constitue un atout puissant dans vos relations professionnelles :
