Le 10 juillet dernier, le ministre de l’Infrastructure et des Collectivités M. François-Philippe Champagne et le président de la Fédération canadienne des municipalités (FCM), M. Bill Karsten, annonçaient un investissement pour réaménager le stationnement du parc du Bois-Brûlé à Saint-Charles-Borromée. Le maire Robert Bibeau parle d’une belle concrétisation de la vision de conseil quant à l’intégration des dernières innovations en matière de stationnement écoresponsable.
En raison de son offre sportive diversifiée, le parc du Bois-Brûlé est fort achalandé et les places de stationnement manquent, et ce, particulièrement lors d’épisodes de fortes pluies alors que les cases additionnelles sur la pelouse deviennent impraticables. En plus d’offrir 31 espaces supplémentaires, les cases seront en pavé alvéolé et les allées seront en pavé à joint perméable pour faciliter l’accès à la voiture. De plus, des îlots de verdure seront installés entre les rangées et comprendront des arbres à grand déploiement pour faire ombrage sur le stationnement.
« L’enjeu pour une municipalité facile à vivre comme la nôtre, c’est de faire de Saint-Charles-Borromée une ville qui facilite, aussi, l’excellence environnementale. C’est un impératif pour nous, mais c’est aussi une priorité pour nos citoyens. Avec ce nouveau stationnement vert, nous favorisons un modèle de croissance urbaine qui soit à la fois intelligent et durable », a affirmé le maire Robert Bibeau.
En effet, les travaux permettront de contrer les effets des îlots de chaleurs et d’améliorer l’absorption des eaux de pluie. Le projet bénéficie d’une aide financière d’un peu plus de 250 000 dollars par l’entremise du programme Municipalités pour l’innovation climatique (MIC), mis en oeuvre par la FCM et financé par le gouvernement du Canada.
« Le gouvernement du Canada est déterminé à investir dans des projets qui appuient les municipalités dans la planification, la construction et l’entretien des infrastructures de manière plus durable. Le réaménagement du stationnement du parc du Bois-Brûlé contribuera à améliorer la biodiversité et la qualité de l’air, tout en sensibilisant la communauté aux enjeux environnementaux afin de les encourager à adopter des comportements écoresponsables. C’est grâce à des partenariats comme celui que nous entretenons avec la FCM que nous doterons notre pays des meilleures infrastructures du 21e siècle », a indiqué l’honorable François-Philippe Champagne, ministre de l’Infrastructure et des Collectivités.
« Nos gouvernements municipaux luttent sur le terrain contre les changements climatiques. C’est donc dire à quel point il est crucial d’agir sur le terrain. Saint-Charles-Borromée, comme plusieurs autres municipalités au pays, applique des solutions vertes qui peuvent être reproduites et élargies à grande échelle dans toutes les régions du pays pour avoir le plus grand effet possible. L’annonce d’aujourd’hui montre exactement cela : des ordres de gouvernement qui travaillent ensemble pour améliorer la vie des Canadiens », a pour sa part ajouté M. Bill Karsten, président de la FCM.
Faits en bref
– Le programme Municipalités pour l’innovation climatique (MIC) aide les municipalités et leurs partenaires au moyen de financement, de formation et de partage d’informations. Il est conçu pour aider les municipalités canadiennes à mieux se préparer et à s’adapter à la nouvelle réalité des changements climatiques ainsi qu’à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Mis en oeuvre par la Fédération canadienne des municipalités, le MIC est un programme quinquennal de 75 millions de dollars financé par le gouvernement du Canada.
– Dans le cadre du plan Investir dans le Canada, le gouvernement du Canada investit plus de 180 milliards de dollars sur 12 ans dans le transport en commun, dans les infrastructures vertes, dans les infrastructures sociales, dans les infrastructures de transport à l’appui du commerce ainsi que dans des collectivités rurales et nordiques du Canada.
– De cette somme, 26,9 milliards de dollars sont consacrés à des projets d’infrastructures vertes, ce qui comprend 5 milliards de dollars qui sont disponibles aux fins d’investissement par la Banque de l’infrastructure du Canada.