En soirée, le 12 juin, le Centre de prévention du suicide de Lanaudière (CPSL) accueillait une soixantaine de personnes à son assemblée générale annuelle 2018-2019, au Centre communautaire de Notre-Dame-des-Prairies. Comme chaque année, l’équipe du CPSL, aidée de son porte-parole, l’humoriste lanaudois Ghyslain Dufresne, a présenté son rapport d’activité sous forme ludique, pour le grand plaisir des participants.
« La vie, c’est comme une boîte de chocolats… »
Le CPSL a utilisé un extrait du film Forrest Gump pour illustrer les nombreux bouleversements vécus par son équipe, tout au long de l’année. En effet, pour différentes raisons, l’organisme a pu compter sur une équipe complète pendant seulement quatre semaines en 2018-2019. Ainsi forcé de ralentir certaines activités, l’organisme a quand même su livrer un bilan positif de son année. « Nous savions déjà que nous comptions sur une équipe tissée serrée, mais l’année 2018-2019 nous a permis de le constater hors de tout doute. Nous sommes fiers du travail accompli tout au long de cette année singulière », a affirmé Michel Pilon, président du CPSL.
Faits saillants
Parmi les réalisations marquantes, on note le nombre de personnes jointes par les activités de sensibilisation, comme la Journée mondiale et la Semaine nationale de la prévention du suicide, qui ont permis de joindre plus de 35 000 Lanaudoises et Lanaudois. En octobre, le colloque Quand l’anxiété devient un obstacle, au cours duquel était offerte une panoplie de conférences tournant autour de ce thème au goût du jour, a fait salle comble. Le CPSL a même dû refuser des inscriptions pour cet événement fort couru.
L’organisme a multiplié les actions auprès des familles et partenaires issus du milieu agricole. Pour ne nommer que celles-ci, la Route agricole, l’animation de la Table de concertation régionale sur la santé psychologique des familles agricoles de Lanaudière et des présentations offertes lors de différents événements ont permis d’informer et de soutenir les acteurs de ce milieu.
Aux prises avec une réduction de ses ressources humaines pour des raisons hors de son contrôle, le CPSL dû par moment restreindre ses activités aux services essentiels. La réponse à ligne d’intervention en prévention du suicide fait évidemment partie de ceux-ci et n’a pas été affectée par le manque de personnel. Les intervenants de l’organisme ont répondu à plus de 4 000 appels. De ceux-ci, 79 % provenaient de personnes en détresse ou de membres de leur entourage, de personnes endeuillées par suicide et d’intervenants ou autres individus confrontés à la problématique du suicide.