La volonté du gouvernement de stimuler le retour ou le maintien en emploi des travailleurs expérimentés contribuera à répondre aux besoins en main-d’œuvre des employeurs québécois, affirment la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce de Brandon (CCB).
Les organisations croient toutefois que les liens établis avec les entreprises au cours de la première phase de la Grande corvée du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale doivent être réitérés de façon périodique.
« Les travailleurs expérimentés québécois sont une des solutions à la pénurie de main-d’œuvre et c’est pourquoi la volonté du ministre de les attirer ou les retenir sur le marché du travail est une bonne nouvelle », commente Stéphane Forget, président-directeur général de la FCCQ. La FCCQ dévoilait, en novembre dernier, une étude qui recense les bonnes pratiques d’attraction et de rétention des travailleurs expérimentés et énonçait des recommandations pour y arriver.
Pour la FCCQ et pour la Chambre de commerce de Brandon, tant les travaux de la Grande corvée des derniers mois que les mesures annoncées dans le budget de mars dernier constituent un premier pas et des mesures permanentes de soutien aux entreprises doivent être mises en place. « La réduction des impôts des travailleurs expérimentés et celle des charges sur la masse salariale pour les entreprises qui les embauche constituent des mesures gagnants-gagnantes », souligne Stéphane Forget, qui souhaitait lors du dépôt du budget du gouvernement du Québec que l’aide aux petites entreprises puisse être étendue aux plus grandes, à la lumière des résultats de ces mesures.
« Pour répondre à la pénurie de main-d’œuvre et aider les entreprises à poursuivre leur croissance dans notre économie en pleine transformation, il importe que les interventions soient apportées en profondeur, car l’horizon à long terme montre que les défis de main-d’œuvre seront encore nombreux », rappelle M Beaudoin, Président de la Chambre de commerce de Brandon.
« Nous devons veiller à ce que les travailleurs d’aujourd’hui et de demain aient les compétences qui correspondent aux besoins du marché du travail et faire une place à toutes les personnes en mesure d’y contribuer, que ce soient les travailleurs expérimentés, les personnes immigrantes et celles plus éloignées du marché du travail ainsi que, bien sûr, les jeunes », conclut Stéphane Forget.