Cependant, les informations qui circulent présentement à propos de l’expulsion de M. Boisvert peuvent porter à confusion. La direction du collège désire donc prendre position, afin de rectifier la situation. Cette prise de position survient après que celui-ci eût abondamment commenté son renvoi dans les médias.
D’emblée, il convient de préciser que M. Boisvert – ou aucun autre étudiant ou étudiante – n’a été expulsé en raison d’une condition liée à une situation de handicap. L’information véhiculée par les grands quotidiens ou sur les réseaux sociaux est donc fausse. En réalité, la direction n’a jamais cessé d’investir dans ses services adaptés et le collège est fier de soutenir la réussite académique de pas moins de 272 élèves ayant des besoins particuliers. M. Boisvert a d’ailleurs bénéficié de ces services, au moment de son admission.
Le collège a dû prendre la décision d’expulser M. Boisvert notamment en raison de ses démêlés judiciaires. À plusieurs reprises, il a omis de mentionner qu’il devait respecter certaines conditions. Celles-ci empêchaient le collège de lui donner des cours et, subséquemment, de le maintenir au sein de son programme d’études. Son renvoi s’explique donc par l’obligation de se conformer à la loi et de respecter les conditions qui lui ont été imposées. Cette décision était essentielle pour ne pas placer le Cégep au rang de complice.
M. Boisvert a choisi de contester la décision du collège en déposant une demande injonction. Celle-ci fut entendue le 13 septembre dernier au tribunal par le juge Pierre Labelle. Dans son jugement, M. Labelle a confirmé la décision du collège.
En terminant, le Cégep tient à réaffirmer que le syndrome d’Asperger de M. Boisvert n’a jamais été un facteur ayant mené à son expulsion. La direction espère que cette précision permettra de faire le point sur la situation.