Vendredi le 17 août dernier, Judith Sicard, candidate de Québec solidaire dans Joliette, rendait visite à La Soupière, un organisme qui offre des repas ainsi que des denrées de qualité aux personnes vivant des difficultés affectant leur qualité de vie.
Elle a pu y rencontrer la directrice générale, Nathalie Loyer, ainsi qu’un certain nombre de bénévoles. La rencontre a permis de mieux comprendre les difficultés auxquelles fait face cet organisme dans sa recherche constante de soutien financier.
Comme c’est le cas pour l’ensemble des organismes communautaires, La Soupière doit mettre des énergies considérables dans la recherche de fonds pour financer ses activités. Malgré tous ses efforts, La Soupière ne parvient jamais à ramasser suffisamment de fonds pour mener à bien sa mission autant qu’il serait souhaitable. Nathalie Loyer a expliqué à Judith Sicard que, par manque de moyens pour se payer d’autres camions, réfrigérateurs et congélateurs, une quantité considérable de denrées alimentaires doit être envoyée vers Montréal où il y a plus de moyens pour le transport, l’entreposage et la conservation. À Québec solidaire, nous comprenons l’urgence d’augmenter de façon significative le soutien à ces organisations communautaires qui récupèrent les produits déclassés et les offrent aux personnes dans le besoin. Cela fait partie d’un objectif qui doit se réaliser à très court terme, dès notre premier mandat. « Parce que prendre soin de notre monde, c’est aussi offrir une alimentation saine et abordable à toute la population », a affirmé Judith Sicard.
À Québec solidaire, nous sommes d’avis que l’apport qu’ont des organismes comme La Soupière à la société est inestimable. La grande majorité de la « main d’ œuvre » est bénévole. La Soupière fait des merveilles pour la santé des personnes dans le besoin et pour leur intégration dans la société, sans compter qu’elle est également le principal moyen que nous ayons dans la région pour contrer le gaspillage alimentaire. Par ailleurs, Judith Sicard souligne qu’il n’est pas normal dans une société riche comme la nôtre que des personnes soient obligées d’avoir recours à des banques alimentaires pour se nourrir convenablement. « Le problème fondamental que nous devons régler, c’est celui de la pauvreté. À Québec solidaire, nous proposons, entre autres, un salaire minimum à 15$ l’heure ainsi qu’un revenu minimum garanti afin de permettre à tout le monde de vivre décemment », a ajouté la candidate.