Un projet-pilote est lancé afin d’autoriser la garde de poules domestiques sur notre territoire. Le règlement entrera en vigueur dès lundi et des conditions très strictes ont été fixées afin d’assurer le bien-être des animaux ainsi que le respect du voisinage.
Ce projet répond à un désir citoyen d’avoir des poules pondeuses en milieu urbain, et ce, à des fins récréatives et éducatives. Ainsi, à partir du 28 mai, les citoyens pourront faire une demande d’autorisation qui sera traitée selon le principe du « premier arrivé, premier servi ». Toutefois, les intéressés doivent disposer d’un terrain d’une superficie d’au moins 700 m² et ceux-ci doivent savoir qu’un maximum de 3 poules par terrain est permis.
Seulement 20 certificats d’autorisation seront délivrés la première année. Si le projet connaît un bilan positif, 10 certificats additionnels pourront être délivrés en 2019, dans le cadre d’une phase 2 du projet-pilote sur ce type de petits élevages urbains.
En tout respect et en toute quiétude
L’acquisition de poules sera soumise à une règlementation très stricte. Le poulailler devra être entretenu de manière impeccable : les odeurs ne doivent pas être perceptibles à l’extérieur du poulailler et les excréments doivent être retirés quotidiennement. Il sera interdit de disposer des excréments dans un bac à compost collecté par la Municipalité, et les eaux de nettoyage ne pourront se déverser chez le voisin. À cela s’ajoute l’interdiction de coqs dans les poulaillers, et ce, pour assurer la quiétude des lieux.
Concernant le lieu de garde, soit le poulailler ou l’enclos extérieur, sa superficie ne doit pas dépasser 10 m2 et sa hauteur maximale à partir du sol ne peut excéder 2,5 m. Les poules domestiques doivent demeurer à l’intérieur du poulailler entre 23 h et 6 h. Enfin, la vente d’œufs ou de tout autre produit dérivé des poules ne sera pas autorisée et aucune enseigne à cet effet ne sera tolérée.
« Le conseil municipal s’est penché sur ce projet suite à des demandes citoyennes. Nous avons étudié la question en tenant compte d’un nouvel engouement, mais
également de l’expérience de quelques autres villes. La formule du projet-pilote a été retenue pour encadrer cette pratique urbaine qui valorise l’agriculture de proximité », a affirmé le maire M Robert Bibeau.
Soulignons enfin que l’implantation d’un poulailler nécessite un permis de la Municipalité, disponible auprès du Service de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire au coût de 25 $. Le formulaire sera aussi mis en ligne sur le site Internet dans la section « Services techniques et urbanisme ».