L’homme qui était soupçonné d’avoir volé une remorqueuse dans le stationnement du CHDL, en mars dernier, a décidé de régler ses comptes avec la justice.
William James Pelton, 31 ans, de Paris, en Ontario, a plaidé coupable à toute les accusations portées contre lui, le 24 mai, au palais de justice de Joliette.
Il a reconnu sa culpabilité à un chef de vol de véhicule, délit de fuite, fuite, et conduite dangereuse et bris de condition concernant l’incident du 23 mars dernier.
Le 23 mars dernier, vers 17h30, les policiers de la Sûreté du Québec avaient été interpellés pour un vol qui venait de survenir. « Un individu s’est emparé de la remorqueuse qui se trouvait dans le stationnement de l’hôpital avant de prendre la fuite », avait alors expliqué le sergent Stéphane Tremblay, porte-parole de la SQ. Pelton venait tout juste d’obtenir son congé de l’aile psychiatrique du CHDL où il était soigné pour intoxication sévère.
Les policiers, qui étaient déjà sur place pour un autre événement, s’étaient mis à la poursuite de la remorqueuse volée.
Le suspect avait poursuivi sa course jusqu’à Saint-Ambroise et Rawdon refusant de s’immobiliser. Les policiers avaient alors tenté d’utiliser le tapis à clous dans le secteur de Rawdon mais la tentative avait échoué.
Le fuyard avait continué sa route jusqu’à Sainte-Julienne avant de s’enliser dans le stationnement d’un magasin de la route 125.
Pelton a aussi plaidé coupable à un chef de vol de caisse de bouteilles d’eau (dans une station-service Shell), de conduite dangereuse, de fuite, de recel d’un véhicule et de bris de probation concernant des faits survenus deux jours avant celui du 21 mars.
Ce jour-là, l’accusé, qui venait de sortir de prison en Ontario, aurait volé un véhicule de marque Subaru avant de prendre la route vers le Québec pour se retrouver dans la région de Joliette. Une poursuite policière s’est enclenchée alors que le chauffard a omis e faire plusieurs arrêts obligatoires en plus de brûler plusieurs feux rouges. Les policiers ont arrêté la poursuite en raison de la dangerosité du fuyard. Celui-ci a été arrêté plusieurs minutes plus tard, après que son véhicule se soit enlisé à Repentigny.
Le juge Jean R. Beaulieu a condamné l’ontarien à une peine globale de 27 mois d’incarcération. Il s’agit d’une suggestion commune de la Couronne et de la Défense, représenté par Me Marie-Eve Bérardino, Le juge a cependant retranché une période de trois mois soit le temps fait en préventif.
À sa sortie de prison, l’accusé devra se soumettre à une probation de deux ans, Il lui sera aussi interdit de conduire tout véhicule moteur, aussi pour une période de deux ans.
